vendredi 27 avril 2007

Princesse de la rue

Le béton ton matelas
Une marche comme oreiller
Pour ne plus sentir le froid
Tu bois de longue gorgées
Et meme sans croire en Dieu
Tu t'est mises à prier

Tu frottes vivement ton corps
pour cesser de trembler
En pleine hiver dehors
Non princesse de la rue
N'esperes pas rever

Le marchand de sable ne passe plus
Dans les cages d'escaliers

les tagueurs

Tel de terribles assasins partant tuer leurs victimes
Ils sortent seul quand la lumiére se resigne
et que la nuit s'allume
Leurs regards s'illuminent
Face à la grise virginité des murs
Et d'un geste spontané et pur
Leurs pseudonymes ils signent
L'uniformité des facades tristes s'abime
Mais quel démon les animent?
Mais quels demons les poussent à fair couler ces couleurs
Qui coagulent sur nos murs
Leurs corps vibrent d'adrenaline et de terreurs
Ils murmurent et se cachent
Le moindre bruit de pas leur fait peur
Munis de bombes et de marqueur
Ils urinent leur art
tel des chiens en chaleur
Marquant leur territoire
Exprimant leur colére
Dégradant l'espace publique
Choquant cette espéce de connard
Cette espéce bien pensante
Qui dans des galleries voudraient enfermer l'art
le leur est un mollard
l'art d'ecrire un mots
partout et meme autre part
avec style avec classe
avec une violence fulgurante
Et c'est vidé de toutes agressivité qu'ils rentrent
Laissant la lune spectatrice
De la beauté resultante
de leurs pulsions destructrice

Avec l'energie de l'esclave

Je danse sur les braises
Avec l'energie de l'esclave
Qui s'affranchis de ses maitres
Et cri qu'il les baises

Je me libére de mes chaines
Je danse, mon corps se dechaine
L'energie sort du fond de mes trips
Comme la plante sort de la graine

La musique libére mon corps
Me libére du vide et de la mort
Le negatif en moi je le sort

Je ne connais pas mon avenir
J'ignore ce que me reserve le sort
Mais qu'importe tant que je vie
Tant que je danse avec l'energie de l'esclave
Jusqu'au bout de la nuit